Foire aux questions

Quel est le lien entre les OGM et les pesticides ?

Les OGM sont, à 99,9% [1]. :

• des plantes qui produisent une toxine insecticide dont ils sont gorgés, ou bien
• des plantes qui résistent en le stockant dans ses tissus, à un herbicide.

Donc, plus d’OGM, c’est plus de pesticides !

Quel est le lien entre les abeilles et les OGM ?

Puisque les OGM sont des plantes à pesticides, ils sont forcément, plus ou moins néfastes aux abeilles, de façon directe ou indirecte. De toute façon, la présence de pollen transgénique est une pollution génétique pour les apiculteurs et les consommateurs qui n’en veulent pas [2]. La liberté de choix veut qu’ils soient assurés de ne pas être pollués.

Si on fait des cultures d’OGM, qu’est-ce que ca va changer pour les apiculteurs ?

1. Les apiculteurs, mais aussi tous les agriculteurs, qu’ils soient bio ou conventionnels, auront à subir des pollutions génétiques.
2. Soit les pollués assumeront le risque financier (ce qui serait injuste), soit ils devront s’engager dans des démarches administratives ou juridiques longues et couteuses (ce qui n’est pas le travail d’un paysan ou apiculteur !).
3. Les apiculteurs qui auront eu connaissance des champs transgéniques devront déplacer leurs ruches. Du coup, les champs entourant ce champ de plantes transgéniques seront moins bien pollinisés et donc produiront moins, qu’ils soient bio ou conventionnels !

On ne peut pas arrêter les OGM : c’est le Progrès !

À quoi sert d’être dans une démocratie si on ne peut pas choisir son destin politique ? Comment les apôtres de ce qui est appelé "le Progrès" (à définir) peuvent-ils vouloir imposer leurs vues contre la volonté politique ? Une vaste majorité des Français et des Européens refuse les OGM [2]. Ils ne les ont pas demandés, les refusent et n’y ont pas d’intérêt. Pourtant, certains politiques, industriels et scientifiques veulent leur en faire manger.

En revanche, une recherche menée en collaboration entre les paysans et les chercheurs sur les multiples variétés dites « anciennes » de plantes qui permettent, lorsqu’elles sont adaptées à un terroir et à un système de rotation adéquat, de produire mieux et dans un total respect de la nature nous semble un progrès.